Si OpenAI entre en Bourse à 1 000 milliards de dollars, ce ne sera pas juste une nouvelle IPO tech, mais un séisme de marché. L’entreprise derrière ChatGPT prépare une cotation qui la placerait directement dans le club ultra-fermé des mastodontes au “trillion” de dollars, aux côtés d’Apple, Nvidia ou Microsoft.
Derrière le storytelling, il y a un besoin très concret : financer des dizaines de milliards de dollars d’infrastructures GPU, tout en offrant enfin de la liquidité aux premiers investisseurs et aux salariés. Et pendant que Wall Street se prépare à accueillir le géant de l’IA, un autre pari se joue : celui de l’IA tokenisée. Ces projets crypto qui veulent capter une partie du narratif et du capital, sans passer par la case Nasdaq.
OpenAI vise les 1 000 Md$ : une IPO hors norme en préparation
Selon plusieurs sources relayées par Reuters et Cryptoast, OpenAI prépare une introduction en Bourse qui pourrait la valoriser jusqu’à 1 000 milliards de dollars, avec un dépôt de dossier envisagé pour le second semestre 2026 et une cotation possible en 2027. L’entreprise serait déjà valorisée autour de 500 Md$ après une opération secondaire où des employés ont cédé pour plusieurs milliards de dollars d’actions à de grands investisseurs.
BREAKING: OpenAI could launch an IPO by as soon as 2027.
The world's largest "nonprofit" could be public within 2 years from now. pic.twitter.com/vdhwWeKzpo
— The Kobeissi Letter (@KobeissiLetter) October 29, 2025
Une IPO à ce niveau ferait d’OpenAI l’une des plus grosses introductions de tous les temps et la propulserait directement parmi les 15 actifs les plus valorisés au monde. Les grands gagnants potentiels ? Microsoft, qui détient près de 27 % du capital après avoir investi environ 13 Md$, ainsi que SoftBank, Thrive Capital, MGX et quelques fonds très exposés au thème IA.
Pourquoi OpenAI n’a (presque) plus le choix : capital, pertes et GPU
Cette IPO n’est pas qu’un caprice de valorisation. OpenAI brûle des montants colossaux pour entraîner et déployer ses modèles, avec des pertes évoquées autour de 13,5 Md$ dans certaines analyses, et une facture énergétique et matérielle qui explose. Pour continuer à jouer dans la même cour qu’un Nvidia ou un Microsoft, il faut sécuriser l’accès à des capacités de calcul massives, signer des contrats à long terme avec des acteurs comme CoreWeave ou les hyperscalers cloud, et financer une R&D ultra capitalistique.
OpenAI is still a non profit because they lose $20 billion a year
— Dr. Parik Patel, BA, CFA, ACCA Esq. (@ParikPatelCFA) October 16, 2025
En parallèle, les investisseurs historiques et les salariés attendent de la liquidité. Une cotation à 1 000 Md$ permettrait de cristalliser une partie de la valeur créée, tout en donnant à OpenAI un accès direct aux marchés actions pour lever, à terme, bien plus que les 60 Md$ évoqués pour l’IPO.
IA cotée en Bourse, IA tokenisée : le prochain flux pourrait être hybride
L’hypothèse d’une OpenAI à 1 000 Md$ alimente déjà les réseaux sociaux crypto : si la plus grosse “marque IA” du monde se cote, le narratif IA pourrait redevenir central sur tous les marchés d’actifs risqués. Cryptoast souligne que cette IPO profiterait à plein de l’engouement actuel pour l’IA côté investisseurs traditionnels.
Côté Web3, le message est simple : il n’existe pas de token OpenAI, mais il existe une demande énorme pour s’exposer au thème. Résultat, une partie du flux pourrait se déverser sur des projets IA tokenisés, qu’ils soient sérieux (infra, data, cloud décentralisé) ou purement spéculatifs.
Les tokens IA deviennent alors une sorte de “bêta dopé” du trade OpenAI : plus risqués, plus volatils, mais connectés au même imaginaire – celui d’une économie pilotée par les modèles.
Pepenode ($PEPENODE) : le “minage” gamifié qui brûle 70 % des tokens
Pepenode ne se revendique pas comme un projet IA, mais il coche toutes les cases du narratif jeu + tokenomics agressives, très recherché en parallèle de ces grandes histoires macro. Le concept : proposer un “minage sans hardware” via des rigs virtuels que les utilisateurs achètent et améliorent dans une interface façon jeu de gestion. Ces “nœuds” produisent des récompenses en $PEPENODE, avec un système de progression et de rendements boostés par les upgrades.
La particularité clé de cette nouvelle crypto, c’est le burn à 70 % : jusqu’à 70 % des tokens utilisés pour acheter ou améliorer des nœuds sont brûlés à chaque opération, ce qui réduit l’offre circulante à mesure que l’activité augmente.
Certaines sources évoquent une offre maximale autour de 420 milliards de $PEPENODE, un prix de prévente proche de 0,001 $ et des montants levés qui s’approchent des 2 M$.
S’y ajoutent un staking très généreux (APY pouvant grimper à plusieurs milliers de pourcents au lancement) et un système de parrainage autour de 2 % des récompenses minées, pensé pour créer une croissance virale.
En résumé, PepeNode est un pari full-speculatif, mais avec une mécanique claire : plus les joueurs s’amusent à optimiser leurs rigs virtuels, plus l’offre se contracte et plus le token joue la carte de la rareté programmée.
Conclusion
L’éventuelle IPO d’OpenAI à 1 000 Md$ annonce la couleur : l’IA n’est plus un thème de niche, c’est un pilier de marché au même titre que le cloud ou les GAFAM. Pour les investisseurs, le message est double. Côté finance traditionnelle, cette cotation offrirait un accès direct au cœur de la vague IA, avec tous les enjeux de valorisation, de régulation et de concentration de pouvoir que cela implique. Côté crypto, le flux ne s’arrêtera pas aux frontières de Wall Street. Dès qu’un narratif devient dominant, une partie du capital cherche ses versions tokenisées, plus réactives, plus risquées, souvent plus excessives.
Des projets comme PepeNode surfent déjà sur cette logique : expérience gamifiée, tokenomics radicales, promesse d’histoires à x100 pour accompagner les géants à 1 000 Md$. Et potentiel crypto x1000 totalement assumé. Reste à chacun d’arbitrer entre la solidité d’un futur mastodonte coté et l’adrénaline des microcaps. Deux mondes différents, mais de plus en plus reliés par le même mot-clé : l’IA comme moteur de spéculation et de transformation.
