Le cap est franchi. En repassant au-dessus de 120 000 $, bitcoin signe son plus haut niveau depuis la mi-août. Cela relance l’idée d’une fin d’année portée par l’appétit pour le risque et par des flux institutionnels bien tangibles.
120 000 $, un seuil qui change l’humeur du marché
Bitcoin a brièvement dépassé 120 000 $ et revient ainsi flirter avec son pic d’août (environ 124 000 $), ce qui réduit l’écart avec l’ATH à quelques pourcents et maintient la pression sur les vendeurs. Ce passage au-dessus d’un seuil largement suivi remet le marché dans une logique de « re-test » des sommets plutôt que de consolidation défensive.
La cassure clôt aussi une longue phase de range entre 100 000 $ et 120 000 $. Dans ce régime, les cassures franches reprennent la main sur les rebonds hésitants. Il s’agit d’un signal qui réactive les flux quantitatifs et les algorithmes pro-tendance. Les rédactions financières l’ont relevé. Le retour au-dessus de 120 000 $ fait à nouveau la Une, un repère lisible autant pour les desks que pour le grand public.
Effet d’entraînement, les principaux altcoins progressent dans le sillage du BTC, sans emballement excessif. Ce n’est pas l’euphorie de fin de cycle, mais une respiration constructive conforme à un leadership net de Bitcoin.
Ce qui a allumé la mèche : ETF, politique et macro
Les ETF spot Bitcoin ont affiché une activité remarquable. L’IBIT de BlackRock et le SPDR Gold ETF (GLD) se sont retrouvés simultanément dans le top 10 des volumes. Une combinaison rare qui illustre la thèse « or numérique + or » dans les mêmes portefeuilles.
La politique ensuite. La perspective d’une paralysie budgétaire à Washington a nourri la recherche de couvertures alternatives, renforçant le récit « store of value » au moment où le bitcoin s’aligne sur le seuil symbolique des 120 000 $. La corrélation de court terme joue, et les entrées nettes vers Bitcoin s’en ressentent.
Enfin, le macro complète le tableau. Des chiffres d’emploi plus mous ont ravivé les anticipations d’assouplissement monétaire en fin de mois. Un coût du capital appelé à baisser, ce sont mécaniquement des actifs à duration longue, crypto comprise, qui respirent mieux.
Dans ce contexte de volume et de narration favorable, les infrastructures qui amplifient l’usage de Bitcoin captent logiquement l’attention. C’est le pari de Bitcoin Hyper, un projet positionné comme une couche 2 dédiée à des transactions rapides et peu coûteuses sur BTC, actuellement en prévente et déjà crédité d’un jalon de financement autour de 21,7 millions de dollars selon les communiqués et la presse spécialisée.
Si l’exposition à BTC redevient centrale, l’« utilité » au-dessus du réseau ( paiements, DeFi, dApps) doit suivre, et les L2 se retrouvent au premier plan. Et acheter $HYPER devient plus rentable que jamais.
Et maintenant ? Scénarios, niveaux et discipline
L’enjeu immédiat consiste à transformer 120 000 $ en plancher. Si ce niveau tient en clôture, l’ancienne zone de records, autour de 124 000 $, redevient l’objectif naturel, avant une éventuelle découverte de prix si les flux ETF demeurent soutenus. La saisonnalité joue, et « Uptober » reste historiquement l’un des mois les plus porteurs pour Bitcoin.
Au-delà de l’adrénaline, la trajectoire des prochaines semaines dépendra de la constance des flux vers les ETF spot et du calendrier de la Fed. Pour les constructeurs, l’heure est à l’usage : si la demande pour BTC se pérennise, les couches d’exécution capables d’apporter vitesse et coûts maîtrisés à l’image des L2, dont Bitcoin Hyper, auront une fenêtre stratégique. Mais l’ADN de Bitcoin ne change pas : actif rare, liquide et volatil, il récompense la patience autant qu’il sanctionne la complaisance.
