Combien vaudrait XRP si la SEC donnait enfin son feu vert aux ETF spot ? Les précédents sur Bitcoin puis Ethereum ont redessiné les flux, la liquidité et la perception du risque. Aujourd’hui, XRP évolue autour de 3 $, avec une capitalisation proche de 180 milliards de dollars. L’approbation d’ETF spot modifierait l’accès des investisseurs traditionnels et pourrait changer d’échelle la demande. Voici une projection chiffrée, prudente mais sans langue de bois.
Scénario central : 4 $ à 5 $ dans les semaines suivant l’approbation
Chat GPT estime une zone de 4 $ à 5 $ pour XRP dans les 4 à 8 semaines qui suivent la validation ETF. Portée par des souscriptions nettes comparables, à l’échelle de l’actif, à ce qu’a connu Ether. Les ETF au comptant sur ETH, approuvés en 2024, ont attiré environ 7,5 milliards de dollars en un an. Malgré des débuts heurtés, transposé à XRP, un ordre de grandeur de 5 à 8 milliards d’entrées pourrait suffire à pousser le prix au-delà de 4 $, tant la profondeur de carnet reste plus mince que sur BTC.
Le point de départ compte. À la mi-septembre, XRP se traite proche de 3,03 $, pour une capitalisation d’environ 181 milliards de dollars. Il a une offre en circulation d’environ 59,7 milliards de jetons. Passer de 3 $ à 4,5 $ représente une hausse d’environ 50 % et placerait XRP durablement dans le trio de tête des crypto-actifs si les flux se maintiennent. Ces bases chiffrées permettent d’évaluer la marche à franchir.
La clôture du dossier SEC v. Ripple à l’été 2025, avec une amende validée à 125 millions de dollars et la confirmation que les ventes sur marchés secondaires ne constituent pas une offre de titres, a levé un frein psychologique majeur pour les investisseurs institutionnels. Une autorisation d’ETF spot s’inscrirait dans cette continuité et pourrait accélérer l’élargissement de l’accès.
Pourquoi un ETF change tout
Les ETF spot sont des tuyaux d’accès. Sur Bitcoin, leur lancement en janvier 2024 a déclenché un choc d’adoption côté gestion d’actifs. Les encours mondiaux des ETP crypto ont bondi jusqu’à 134,5 milliards de dollars fin 2024. Ce n’est pas qu’une mode, c’est une infrastructure d’allocation qui s’installe dans les portefeuilles traditionnels.
Sur Ethereum, le tableau est instructif. Après une année de doutes, les ETF spot ont fini par trouver leur rythme de croisière. Huit fonds approuvés, 7,5 milliards d’entrées cumulées, et un effet de halo sur la liquidité de l’actif sous-jacent. Ce mécanisme (collecte, création de parts, achats au comptant, puis arbitrages) est précisément ce qui manque aujourd’hui à XRP pour passer d’un marché crypto-natif à un marché vraiment institutionnel.
Où en est XRP ? Plusieurs dépôts spot sont sur la table, avec des reports à répétition et des échéances finales attendues entre octobre et novembre 2025. Dans l’intervalle, certains acteurs testent des voies juridiques alternatives, REX Shares et Osprey disent préparer un produit sur XRP via un cadre distinct, signe que l’ingénierie financière s’adapte pour devancer le calendrier. Qu’il s’agisse d’un lancement « pont » ou d’une approbation pleine et entière, le marché se prépare clairement à l’arrivée d’un véhicule coté.
XRP spot ETF
Si les ETF spot adossés à XRP obtiennent le feu vert, le marché pourrait s’aligner très vite sur des bornes de valorisation déjà lisibles. La grille est simple, tout dépendra de l’ampleur des flux à l’entrée et de la respiration macro. À partir de là, un autre jeu s’ouvre. Capter l’attention générée par cette “mise au carré” de l’accès au marché. Deux candidats affûtent déjà leurs armes côté mème-culture : Maxi Doge et Snorter. Le terrain est propice si la liquidité globale s’améliore.
Bornes basse et haute
La borne basse cadre un démarrage discret. Si les entrées nettes ne dépassent pas 2 à 3 milliards de dollars dans les deux premiers mois, l’effet prix pourrait rester contenu, de l’ordre de +10 % à +20 %, soit 3,2 $ à 3,6 $. Dans ce scénario, l’ETF vit, mais ne parvient pas encore à aimanter les banques privées et les plateformes de conseil. On parlerait d’une adoption graduelle, sans véritable catalyseur macro.
Le scénario central reprend l’analogie Ethereum. 5 à 8 milliards de collecte nette sur un an, concentrés en partie au lancement, propulsent XRP vers une zone de 4 $ à 5 $. La mécanique est connue. Créations de parts, achats spot, arbitrages, et surtout abaissement du coût d’accès pour les flux conseillés. À ces niveaux, la capitalisation se hisserait entre 240 et 300 milliards, en ligne avec une montée en régime des volumes, sur la base d’une offre en circulation d’environ 59,7 milliards de XRP.
La borne haute suppose une conjoncture franchement porteuse : 10 à 15 milliards d’entrées cumulées, adossées à un appétit global pour le risque. On viserait alors 6 $ à 7 $. À 7 $, XRP dépasserait 400 milliards de capitalisation et disputerait à Ethereum des parts d’attention. Il s’agit d’une trajectoire ambitieuse, certes, mais pas hors de portée si microstructure et macroéconomie s’alignent, avec des spreads qui restent fluides malgré l’afflux.
Maxi Doge : la revanche du mème agressif
Un autre récit pourrait capter le flux de curiosité dans l’ombre du dossier XRP. Il s’agit de Maxi Doge (MAXI). Son objectif ? reprendre ce que Dogecoin a perdu avec la “respectabilisation”, la folie des amplitudes, l’énergie communautaire brute, l’insolence virale. La prévente a déjà dépassé les deux millions de dollars en moins de six semaines, signe que le thème reste bankable lorsque le marché redevient narratif.
Maxi Doge pousse l’imaginaire plus loin. Si DOGE a eu Elon Musk, MAXI se rêve en protégé, avec une trésorerie marketing conçue pour saturer l’audience. Le ton est bravache, mais la proposition est d’embrasser le risque en assumant le code culturel des degens. Dans un environnement où les flux ETF polissent la finance crypto, MAXI joue l’angle opposé : l’excès.
Le timing est, lui aussi, scénarisé. Le ticket de la phase en cours est affiché à 0,0002575 $, avec une hausse de tranche annoncée sous trois jours. Pour ceux qui cherchent un bêta émotionnel maximal au moment où la liquidité se réactive, le storytelling de cette ICO crypto est raccord. Reste l’évidence. Ce type d’actif exige une discipline de taille et d’horizon.
Snorter : la vitesse comme argument, la durée en question
Snorter Token (SNORT) capitalise sur une autre corde sensible du marché 2025. Il s’agit de la vitesse. Intégration Telegram, suivi de lancements, copie de trades et exécution de swaps directement dans le chat. Le tout pensé pour ceux qui vivent au rythme du flux. C’est l’outil-totem des phases de marché où l’on joue la vague, pas la marée.
L’avantage est intuitif. Quand la volatilité se réveille, la friction de clics devient un coût. Snorter promet de l’ôter, et donc de rendre monétisable chaque micro-impulsion narrative, le tout grâce à un bot de sniping de nouvelles préventes memecoins directement inclus à Telegram. Cette proposition colle bien à un trimestre où un ETF XRP. S’il est validé, ferait rebondir l’attention, donc les volumes, donc la demande d’outillage ultra-réactif.
La limite est tout aussi nette. Sans stratégie de développement durable, l’effet peut rester pyrotechnique. Snorter a de quoi séduire pour un flip opportuniste, pour un mandat plus patient, le manque de profondeur de produit et la dépendance à la culture mème exposent à des trous d’air. Ici encore, la gestion du risque n’est pas un slogan.
Si les ETF spot sur XRP sont validés, la trajectoire la plus crédible se situe entre 4 $ et 5 $ à court terme. Dans cette lumière, MAXI et SNORT ont une fenêtre pour capter l’élan narratif. L’un par l’excès, l’autre par la vitesse. Le potentiel existe, le risque aussi. Ceci n’est pas un conseil en investissement.