
New York s’apprête à jouer les bêta-testeurs d’un futur pas si lointain : celui où l’aide sociale passe on-chain. Avec “Future First”, un programme financé par Coinbase, 160 jeunes adultes à faibles revenus recevront l’équivalent de 12 000 $ en stablecoins. L’objectif est double : mesurer l’impact réel d’un “UBI” versé en USDC et prouver, ou non, que les rails blockchain rendent l’aide plus rapide, plus traçable et plus utile pour des dépenses lourdes (caution d’appart, formation, santé).
C’est aussi un crash test pour l’adoption grand public : éducation crypto, wallet, rendements, frictions réglementaires. Bref, moins de promesses, plus de résultats. Pendant que New York expérimente, on passe au scanner les enjeux et deux cryptos qui pourraient capter ce momentum.
Future First : 12 000 $ en USDC pour 160 bénéficiaires
JUST IN: 🇺🇸 New York launches pilot program giving low-income residents $12,000 in stablecoins on Coinbase 🤯 pic.twitter.com/0g6YwDFaaI
— Bitcoin Archive (@BTC_Archive) October 1, 2025
Le pilote “Future First” distribue l’équivalent de 12 000 $ à 160 jeunes adultes à bas revenus, sous forme de stablecoins USDC. Le versement combine un premier décaissement substantiel (8 000 $) suivi de plusieurs dépôts additionnels (800 $ chacun) pour accompagner de “grandes” dépenses et lisser la trésorerie.
Le programme est financé à hauteur de 2,6 M $ par Coinbase, et opéré avec l’ONG GiveDirectly, qui collectera des retours d’expérience détaillés afin d’évaluer l’impact social réel du dispositif.
Pourquoi Coinbase s’implique : adoption, pédagogie et preuve d’impact
Au-delà du chèque, Coinbase teste ici une idée simple : si les paiements basés sur la blockchain réduisent les coûts, accélèrent les transferts et ouvrent l’accès financier, l’aide “cash” on-chain peut devenir un standard.
L’entreprise finance, fournit l’infrastructure (USDC), accompagne l’éducation des bénéficiaires, et mesure l’usage réel (dépenses, épargne, rendement). Le pilote vise donc autant l’inclusion financière que la crédibilité des stablecoins comme rails sociaux.
Ce que regardent régulateurs et observateurs à New York
Trois points d’attention :
- l’appropriation par des publics parfois “unbanked” (facilité d’onboarding, sécurité, support)
- la neutralité du support crypto versus un virement bancaire (frais, volatilité minimisée via USDC, cash-out)
- la conformité KYC/AML et la protection des bénéficiaires.
Les premiers retours médiatiques détaillent le cadre : paiements en USDC, population cible sélectionnée, et suivi d’impact. Reste à voir si le modèle est extensible à d’autres villes et s’il convainc l’écosystème politique.
Bitcoin Hyper ($HYPER) : le Layer 2 de Bitcoin propulsé par la SVM
Bitcoin Hyper ambitionne de devenir une véritable Layer 2 pour Bitcoin, avec règlements sécurisés sur L1 et exécution rapide sur une chaîne compatible SVM (Solana Virtual Machine). En d’autres termes, acheter $HYPER donne accès à tout un pont BTC vers L2, une finalité quasi instantanée, des frais bas, et un support de cas d’usage DeFi (staking, DEX). Autant de limites historiques de Bitcoin que le projet tente d’adresser.
Côté tokenomics, la répartition annoncée met l’accent sur :
- le développement (30 %)
- la trésorerie (25 %)
- le marketing (20 %)
- les listings (10 %)
- les récompenses (15 %)
Ce mix vise à financer la feuille de route technique (séquenceur, preuves ZK, sécurité), l’acquisition utilisateurs et la liquidité à lister. Le pari stratégique est de capter le flux natif BTC, sans forcer l’utilisateur à “quitter” l’univers Bitcoin. Le tout en offrant la cadence d’une VM moderne pour les dApps.
Si l’adoption suit, $HYPER peut devenir un actif de “cash-flow” d’écosystème plutôt qu’un simple jeton spéculatif.
Best Wallet Token ($BEST) : le jeton utilitaire d’un écosystème wallet + DEX + carte
$BEST est le token de Best Wallet, un portefeuille non-custodial et multi-chaînes (+50 réseaux) qui intègre un agrégateur DEX et prépare une carte de paiement.
L’utilité est claire : réduction de frais dans l’app, accès anticipé à des présales via l’onglet “Upcoming Tokens”, cashback futur via la Best Card, et mécanismes de staking. L’architecture met également en avant une sécurité MPC-CMP (Fireblocks) et une UX mobile-first.
Tokenomics : offre totale de 10 milliards de $BEST. La distribution présentée dans le whitepaper alloue des parts pour :
- la recherche et développement produit (2,5 Md)
- le marketing (3,5 Md)
- la liquidité d’échange (1 Md)
- les airdrops (1 Md)
- les récompenses de staking (800 M)
- les rewards communautaires (700 M)
- la trésorerie (500 M).
Vous l’aurez compris, il s’agit de l’une des cryptos sous 1 euro les plus utiles du marché. L’ambition affichée ici est très claire: capter une part significative du marché des wallets d’ici 2026. Pour ce faire, il faudra lier l’usage quotidien du wallet à des avantages concrets pour les détenteurs de $BEST.
Conclusion
Le pilote de New York ne tranchera pas, à lui seul, le débat du revenu universel. Mais il apporte quelque chose que les tribunes n’offrent pas : des données d’usage, du terrain, de la friction réelle. Si l’USDC fluidifie l’aide et si l’onboarding est digeste, l’argument pro-blockchain gagne en densité.
Dans le même temps, des projets comme Bitcoin Hyper cherchent à rendre Bitcoin programmable sans sacrifier sa sécurité, quand Best Wallet Token tente d’arrimer un token à une utilité concrète (wallet, DEX, carte).
Les gagnants ? Ceux qui marient impact tangible et exécution produit. À partir d’ici, tout se joue sur l’adoption : UX, sécurité, et preuves que la crypto simplifie la vie, pas l’inverse. New York vient d’appuyer sur “lecture”. À l’écosystème de répondre.
