2025 marque un virage africain vers la finance numérique. D’un côté, l’Ouganda enclenche un pilote de MNBC adossé à des obligations d’État : un “shilling digital” pensé pour tokeniser l’économie réelle, de l’agri au mining. De l’autre, le Kenya sort la boussole réglementaire en adoptant une loi-cadre sur les actifs numériques : enfin un terrain de jeu clair pour les exchanges, les stablecoins et les fintechs locales.
Résultat : moins de flou, plus d’onboarding et une rampe d’accès pour les altcoins utiles (paiements, micro-épargne, remittances).
Dans ce dossier, on décortique ce qui change concrètement dès cette année : pour les citoyens, pour les PME et pour les projets crypto qui veulent passer du pitch au produit.
Ouganda : une MNBC pensée “économie réelle”, pas techno pour la techno
L’Ouganda lance un pilote de MNBC au cœur d’un vaste programme de tokenisation (≈ 5,5 Md$), avec un “shilling digital” émis sur une infrastructure permissionnée et adossé à des obligations d’État. Le but n’est pas de “remplacer la crypto”, mais de huiler les rails : paiements publics, subventions ciblées, titres numériques de dettes et actifs réels.
Pour les utilisateurs, cela peut signifier des transferts plus rapides et une meilleure traçabilité. Pour les fintechs, une API monétaire officielle sur laquelle brancher des use cases. Il reste à surveiller l’interopérabilité avec les wallets privés et la place laissée aux stablecoins du marché.
Kenya : première loi crypto, cap sur la clarté et l’attractivité
🚨BREAKING🚨
KENYA’S FINANCE MINISTER
PLANS TO LEGALIZE CRYPTO.BULLISH FOR MARKET 🔥 pic.twitter.com/zjQ06ifTmu
— Ash Crypto (@Ashcryptoreal) January 10, 2025
Le Parlement kenyan a voté une loi dédiée aux actifs numériques (Virtual Asset Service Providers Bill). La banque centrale devient l’autorité pour les émissions (dont les stablecoins), tandis que l’autorité des marchés supervise exchanges et plateformes. Cette clarté attire les acteurs globaux, tout en protégeant les utilisateurs (KYC/AML, encadrement des frais).
En pratique : ouverture de comptes pro plus simple pour les startups, meilleure intégration avec M-Pesa et le banking, et feu vert à l’innovation locale (récompenses, points, paiements B2B). Le texte n’attend plus que la promulgation présidentielle pour entrer en vigueur.
2025 : effets en chaîne pour les paiements, les remittances et les PME
Deux mouvements convergents, MNBC en Ouganda et cadre légal au Kenya, créent un corridor Est-africain favorable. Paiements transfrontaliers plus prévisibles, coûts en baisse, et passerelles plus simples entre monnaie publique, stablecoins et altcoins utilitaires. Couplé aux initiatives régionales sur les paiements en monnaie locale, cela prépare un terrain où les PME peuvent encaisser, épargner et investir en numérique sans friction inutile.
Les remittances, gros enjeu de la région, sont les premières gagnantes, tout comme les plateformes de micro-investissement. Pour les projets crypto sérieux : c’est l’heure de livrer des usages “mobile-first”, compatibles conformité.
Snorter Token ($SNORT) : le jeton “récompenses + utilité” qui parle mobile
Snorter Token a une ambition simple : récompenser l’activité réelle (audiences, créations, interactions) et la convertir en pouvoir d’achat numérique. Tout en s’imposant parmi les meilleurs memecoins Solana de l’année. L’écosystème s’articule autour d’un token utilitaire pensé pour tourner sur des wallets mobiles, avec des mécaniques de réduction de frais, d’accès à des fonctionnalités premium et de jetons-bonus lors d’actions vérifiables (views certifiées, contribution à des campagnes, fidélité).

Côté économie du jeton, l’accent est mis sur la circularité. Le token circule entre annonceurs, créateurs et utilisateurs, avec des brûlages ou verrouillages conditionnels pour soutenir la rareté quand l’usage s’intensifie. L’approche est pragmatique : moins de spéculation, plus de “points qui servent à quelque chose”.
Dans un contexte comme au Kenya ou en Ouganda, un jeton orienté récompenses/utility, léger à on-boarder, a de vraies cartes à jouer sans heurter la conformité locale.
Conclusion
L’Afrique de l’Est enclenche une séquence inédite : rails publics (MNBC) d’un côté, règles du jeu claires pour la crypto de l’autre. Ce duo change tout. Les citoyens obtiennent des paiements plus fiables et des outils d’épargne/crédit plus accessibles. Les PME gagnent un terrain légal stable pour encaisser, fidéliser et financer. Et les nouvelles préventes memecoins qui misent sur l’utilité ( récompenses concrètes, paiements stables, intégration mobile) sortent du brouillard spéculatif pour s’ancrer dans la vie quotidienne.
2025 sera l’année du “moins de promesses, plus d’usages” : un test grandeur nature pour des altcoins capables de s’adosser à des réalités locales (commerçants, créateurs, transport, agriculture). Ouganda et Kenya montrent la voie : la finance numérique n’a pas besoin d’être compliquée pour être puissante, elle a besoin d’être claire, interopérable et utile.






