La France vient de franchir un cap symbolique. La fintech Deblock annonce une levée de 30 millions d’euros pour bâtir ce qu’elle présente comme la première banque 100 % on-chain du pays. Tour de table mené par Speedinvest, avec la participation de Commerzbank et de plusieurs fonds européens, pour un projet qui revendique déjà plus de 300 000 clients. L’ambition est claire. Un compte bancaire classique côté euro, relié à un portefeuille crypto en autoconservation, des coffres DeFi pouvant monter jusqu’à 10 % de rendement annuel reversé directement en euros. Le tout sous supervision de la Banque de France et dans le cadre MiCA.
On regarde ce que cette levée change pour la crypto en France, comment Deblock veut concurrencer les banques traditionnelles et pourquoi des projets comme Bitcoin Hyper surfent sur la même vague “on-chain”, côté Bitcoin.
30 M€ pour faire de Deblock la vitrine de la banque on-chain
Deblock ne parle plus de “simple” néobanque crypto. La société affiche un objectif net. Devenir la première banque on-chain à grande échelle en Europe. La levée de 30 M€ doit financer plusieurs chantiers clés. Renforcer l’infrastructure blockchain, étoffer les équipes produit et conformité, accélérer l’expansion européenne.
Today, we’re excited to announce our €30m Series A funding round.
Led by @speedinvest , along with @commerzventures and Latitude, and supported by existing investors Shapers, @HeadlineVC, Chalfen Ventures, and @triton_xyz (formerly Kraken Ventures), this round will enable us to… pic.twitter.com/4nn3oVWjYi
— Deblock (@DeblockApp) November 19, 2025
Le tour de table impressionne. Speedinvest en chef de file, présence de Commerzbank, mais aussi de fonds comme Latitude, Headline, Hoxton ou Chalfen Ventures. Ce mix fintech–banque traditionnelle n’est pas anodin. Il valide l’idée que la finance on-chain sort du simple cadre des exchanges. Deblock revendique au passage une croissance x3 de ses revenus en neuf mois et une base d’utilisateurs déjà significative. La levée vient donc consolider un acteur déjà installé, pas un simple concept sur PowerPoint.
Un compte bancaire adossé à un coffre DeFi sous contrôle européen
Le produit cœur de Deblock repose sur un compte bancaire en euros relié à un wallet crypto en autoconservation. Le client garde la main sur ses clés, tout en bénéficiant d’un IBAN, d’une carte et de services du quotidien. Particularité forte. Les coffres DeFi proposés par la fintech investissent directement on-chain, mais les intérêts sont versés en euros sur le compte. Jusqu’à 10 % d’APY annoncés sur certaines stratégies, en restant dans un cadre réglementé.
Côté conformité, Deblock coche les cases que les banques traditionnelles surveillent. Enregistrement en tant que PSAN, agréments Banque de France, alignement avec les exigences MiCA sur la conservation d’actifs et la transparence des risques. L’idée est simple. Offrir le confort d’une banque, la performance potentielle de la DeFi et la sécurité juridique d’un acteur régulé. Un positionnement qui parle autant aux épargnants prudents qu’aux profils déjà à l’aise avec la crypto.
Deblock, laboratoire européen de la finance 100 % on-chain
Avec cette levée, Deblock veut passer du statut de fintech française à celui de plateforme européenne de la banque on-chain. L’enjeu est d’industrialiser ce qui reste encore perçu comme une niche. Un socle bancaire robuste, branché sur des protocoles DeFi triés sur le volet, avec un niveau de transparence et de reporting compatible avec les attentes des régulateurs.
La fintech se positionne aussi comme un pont entre entreprises et écosystème crypto. Trésoreries en stablecoins, placements on-chain, paiements internationaux plus fluides. Le choix de partenaires comme Commerzbank montre que l’objectif n’est pas de rester un “OVNI” crypto, mais de s’inscrire dans la continuité de la finance existante. Si Deblock réussit, la France pourrait devenir une vitrine de la banque programmable, où une partie croissante des opérations se règle en temps réel sur la blockchain.
Bitcoin Hyper ($HYPER) : la Layer 2 qui connecte Bitcoin à la DeFi

Pendant que Deblock tente de réinventer la banque côté euro, Bitcoin Hyper ($HYPER) cherche à débrider le potentiel de Bitcoin côté infrastructure. Le projet se présente comme une Layer 2 Bitcoin bâtie sur la Solana Virtual Machine (SVM). Objectif. Offrir des transactions rapides et peu coûteuses, tout en s’appuyant sur la sécurité de la chaîne BTC pour le règlement final.
Concrètement, l’utilisateur dépose ses BTC sur un pont dit canonique. Les bitcoins sont verrouillés sur la couche 1. En face, la L2 Hyper émet un équivalent utilisable pour payer, faire de la DeFi, trader des memecoins ou utiliser des dApps. Cette mécanique attire déjà les investisseurs qui cherchent à comprendre comment acheter Bitcoin Hyper. Ils sont séduits par cette passerelle entre BTC et une L2 ultra rapide. La SVM permet un traitement en parallèle des transactions, avec une expérience proche de Solana en termes de vitesse et de frais.
Le jeton $HYPER alimente tout l’écosystème. Paiement des frais de gaz, staking pour sécuriser le réseau, gouvernance, incitations pour les développeurs. Cette dynamique nourrit déjà certaines analyses portant sur la prévision du prix du Bitcoin Hyper, tant la tokenomics et la traction de la prévente attirent l’attention. L’offre totale vise environ 21 milliards de tokens, avec une prévente déjà au delà de 28 millions de dollars levés et un prix voisin de 0,013 dollar, assorti d’un APY de staking autour de 40 à 43 % pour les premiers participants.
Là où Deblock apporte la banque on-chain au grand public, Bitcoin Hyper propose la brique technique qui pourrait rendre BTC vraiment exploitable dans cette nouvelle finance programmable.
Une France qui teste la banque on-chain pendant que Bitcoin se réinvente en coulisse
La levée de 30 M€ de Deblock marque une étape importante pour la crypto France. Pour la première fois, un acteur se donne les moyens de construire une banque 100 % on-chain en assumant pleinement la rencontre entre compte bancaire, coffre DeFi et cadre réglementaire strict. Si le pari réussit, il pourrait servir de modèle à d’autres fintechs européennes et pousser les banques traditionnelles à se positionner plus vite sur les rails blockchain.
En parallèle, des projets comme Bitcoin Hyper ($HYPER) travaillent sur ce qu’on ne voit pas encore dans les applis du quotidien. Des couches 2 capables de transformer Bitcoin en actif vraiment programmable, compatible avec les paiements instantanés, la DeFi et les dApps. L’alliance de ce type de briques avec des acteurs régulés comme Deblock dessine un futur très concret. Des banques où une partie des opérations se règle en temps réel on-chain. Des portefeuilles où BTC, euros et rendements DeFi cohabitent de manière fluide. Reste à savoir quels projets tiendront la distance dans cette course à la finance programmable.





