Ethereum a déjà prouvé qu’il savait repartir après des corrections violentes. Pourtant, cette fois, quelque chose coince. Le prix reste bloqué sous les 3 000 dollars, malgré un socle d’investisseurs long terme toujours là et des fondamentaux qui ne se sont pas effondrés. Les données on-chain racontent une histoire moins rassurante. Le carburant de la prochaine jambe haussière manque cruellement. Les nouveaux acheteurs se font rares, les entrées de capitaux frais sont timides et chaque tentative de rebond se heurte à la même barrière psychologique.
Dans ce contexte, le marché se retrouve coincé entre des HODLers qui tiennent leur ligne et une demande nouvelle qui refuse de décoller. Une configuration parfaite pour une longue phase de range… ou un réveil brutal si le flux se débloque.
HODLers solides, mais un marché qui manque d’oxygène
Les données on-chain montrent un point positif. L’indicateur HODLer Net Position Change repasse en territoire positif. Les détenteurs de long terme cessent de vendre et recommencent à accumuler. Cela réduit la pression vendeuse et stabilise la base du marché. Historiquement, ce basculement précède souvent des phases d’accumulation plus structurées, avec un plancher de prix qui se renforce.
Le problème, c’est que cette solidité interne ne suffit pas. Le nombre de nouvelles adresses Ethereum stagne. La courbe ne monte plus, elle se contente d’évoluer à plat. Autrement dit, les convaincus renforcent leur position, mais les nouveaux entrants restent sur la touche. Sans ce flux de capitaux frais, la demande globale ne grossit pas. Le marché tient, mais il ne décolle pas.
Les 3 000 dollars, une résistance technique et psychologique
Actuellement, ETH évolue autour de la zone des 2 800 dollars, à quelques pourcents seulement du seuil des 3 000. Sur le papier, ce n’est qu’un palier de plus. Dans la réalité, ce niveau concentre à la fois une résistance technique et une grosse charge psychologique. C’est une frontière surveillée par les traders, les institutionnels et les algos.
$ETH $2800, $2900 ⏳️ pic.twitter.com/o1claoU2Lc
— Sarazz (@Saraz_07) November 21, 2025
Tant que la demande ne repart pas franchement, chaque approche de cette zone risque de se transformer en rejet. Les premiers acheteurs prudents prennent leurs profits. Ceux qui ont acheté plus haut profitent de l’occasion pour alléger et réduire leurs pertes latentes. Résultat. Le marché avance par à-coups, sans vrai passage en mode “FOMO”. Pour transformer cette résistance en support, il faudra un vrai sursaut de volumes, de nouveaux acheteurs et d’appétit au risque.
Une structure saine, mais une reprise qui peut s’enliser
Le fond de tableau reste pourtant loin du scénario catastrophe. Les HODLers à long terme continuent de montrer de la conviction. La pression de vente structurelle baisse. L’écosystème Ethereum reste actif sur la DeFi et les applications on-chain. Tout cela limite les risques de chute libre.
Le danger, à court terme, est ailleurs. Si le marché reste coincé sous les 3 000 dollars trop longtemps, la lassitude peut s’installer. Les traders de court terme désertent. Les capitaux partent vers des narratifs plus excitants, que ce soit sur Bitcoin, sur des L2 ou sur de nouveaux projets. Ethereum rentrerait alors dans une phase de consolidation longue, avec des fausses cassures et des rebonds vite vendus. À l’inverse, un retour de la confiance sur les flux entrants pourrait déclencher un mouvement rapide au-dessus des 3 000, puis un test de zones plus élevées.
Bitcoin Hyper ($HYPER) : la L2 Bitcoin qui veut transformer le réseau en terrain de jeu DeFi

Pendant qu’Ethereum se débat avec sa résistance, Bitcoin Hyper ($HYPER) trace sa route sur un autre front. L’ambition est simple à formuler et complexe à exécuter. Faire de Bitcoin une plateforme capable d’héberger de la DeFi, des NFT et des applications rapides, sans toucher à la couche 1 historique. Concrètement, Bitcoin Hyper se positionne comme une Layer 2 spécialisée. Les BTC sont verrouillés sur la chaîne principale, puis “répliqués” sur la L2. Là, les transactions sont traitées par une architecture inspirée de la machine virtuelle de Solana, avec une finalité quasi instantanée et des frais très bas.
Le token $HYPER sert à payer les frais, à accéder au staking et à participer à la gouvernance. Une partie importante de l’économie du projet repose sur la prévente, qui a déjà attiré plus de 28 millions de dollars. Avec des rendements de staking annoncés dans une fourchette élevée pendant la phase de lancement. L’idée est de récompenser les early adopters tout en sécurisant le réseau avant l’ouverture complète aux développeurs. Cette traction pousse de nombreux investisseurs à se demander comment acheter Bitcoin Hyper afin de se positionner avant l’arrivée des premières dApps.
Sur le plan du positionnement, Bitcoin Hyper vise un créneau hybride. Un projet d’infrastructure qui parle aux investisseurs long terme, mais avec une dynamique de presale et de storytelling qui séduit aussi les chasseurs de “next 100x“. Un mélange qui alimente de nombreuses analyses de prévision du prix du Bitcoin Hyper, tant le projet attire à la fois les profils sérieux et les spéculateurs.
Le risque est évident. Il faudra transformer un gros buzz et une levée record en usage réel, en TVL et en applications qui vivent au-delà de la hype initiale. Mais si la promesse est tenue, $HYPER pourrait profiter de chaque phase de doute sur Ethereum pour attirer les capitaux en quête de nouveaux relais de croissance autour de Bitcoin.
ETH sous pression, marché exigeant et nouvelles narratifs en embuscade
Voir ETH bloqué sous les 3 000 dollars n’a rien d’un drame, mais c’est un signal. Le marché n’accorde plus de hausse gratuite. La réduction de la pression vendeuse côté HODLers ne suffit plus. Sans afflux de nouveaux acheteurs, même un actif aussi central qu’Ethereum peut rester scotché sous une résistance clé pendant des semaines. Les données on-chain le montrent clairement. Structure solide, demande insuffisante.
Dans ce paysage, des projets comme Bitcoin Hyper ($HYPER) exploitent intelligemment les failles du moment. Ils proposent un récit frais, aligné sur la montée en puissance des solutions L2 et sur l’envie du marché de voir Bitcoin jouer un rôle plus actif que celui de simple réserve de valeur. La bonne approche pour un investisseur n’est pas de parier tout ou rien sur la cassure des 3 000 dollars. C’est de construire une exposition réfléchie. ETH au cœur du portefeuille pour le long terme. Des projets d’infrastructure prometteurs en périphérie. Et une vigilance permanente sur ce qui se passe du côté des flux. Car tant que le capital frais hésite, la différence se fera surtout sur le timing.






