GSR dépose 5 ETF crypto : trésoreries SUI/BNB/SOL et packs BTC–ETH

L’appétit de Wall Street pour les actifs numériques change d’échelle. GSR, market maker historique, pousse une offre qui coche trois cases à la fois : exposition directe au “trend” des trésoreries d’entreprises (y compris SUI/BNB/SOL), paniers BTC–ETH à la sauce core, et ETF crypto orientés rendement via le staking. En clair : moins de friction, plus de lisibilité, et des briques prêtes à être intégrées par les trésoreries et les gérants traditionnels.

Au-delà du buzz, l’intérêt est pragmatique : capter la performance crypto sans ouvrir dix comptes, et piloter le risque dans un cadre coté. On décode les 5 dossiers, ce qu’ils changent pour le marché et comment les investisseurs peuvent s’en servir dès le lancement.

Un ETF « Trésoreries crypto » qui regarde au-delà de BTC/ETH

Le “Digital Asset Treasury Companies ETF” vise les sociétés cotées détenant des crypto en bilan, pas seulement du Bitcoin ou de l’Ether. L’angle fort : inclure aussi des expositions SUI, BNB ou SOL quand elles apparaissent dans les réserves des émetteurs (cas cités : Sui Group Holdings, CEA Industries). Objectif : suivre la “beta” d’un phénomène réel (des dizaines de boîtes listées qui stockent des actifs numériques) sans choisir un seul token.

Pour l’investisseur, c’est une façon d’attraper le méga-trend “trésorerie on-chain”via des actions et une gouvernance d’ETF connue. On compte également sur une règle d’allocation qui impose un minimum d’actifs investis dans ces entreprises.

Trois ETF crypto orientés rendement : le pari du staking (ETH en chef de file)

En parallèle, GSR dépose trois véhicules centrés sur le staking : “Ethereum Staking Opportunity ETF”, “Crypto StakingMax ETF” et “Ethereum YieldEdge ETF”. Le montage utilise une filiale hors US pour acheter et staker légalement. L’ambition est de transformer des flux de récompenses en dividendes/performances au niveau du fonds. L’ETF “YieldEdge” ajoute une couche de gestion via produits dérivés pour lisser ou amplifier le portage.

Pour les investisseurs traditionnels, ces briques offrent une exposition “income-like” à un moteur natif du web3 (sécurisation de réseau contre récompense), sans custody directe ni opérations techniques.

“Core3” : un panier équilibré BTC–ETH–SOL et un pont vers les multi-assets

Dernière brique : le “Crypto Core3 ETF”, qui répartit l’allocation à parts égales entre Bitcoin, Ether et Solana. Le point notable : l’exposition BTC passerait uniquement via des ETP régulés, tandis que l’ETH et SOL combineraient détention directe et produits avec staking intégré lorsque possible. En substance, un panier “coeur de portefeuille” crypto prêt à brancher, qui simplifie l’allocation stratégique et peut servir de socle avant d’ajouter des satellites (L2, DeFi, IA-crypto…).

Les processus d’approbation s’assouplissent et les ETF multi-crypto émergent. Core3 incarne la normalisation de l’allocation digitale pour les gérants.

Bitcoin Hyper ($HYPER) : La Layer 2 Bitcoin propulsée par la SVM et des preuves ZK

Bitcoin Hyper vise un objectif net : faire de Bitcoin une plateforme transactionnelle rapide, bon marché et programmable, sans sacrifier la sécurité L1. Le design combine :

• Pont canonique : dépôt de BTC en L1, vérification des en-têtes et preuves via un contrat “Bitcoin Relay”, puis émission équivalente en L2.
• Exécution SVM (Solana Virtual Machine) : choix assumé pour le débit et la parallélisation, avec compatibilité d’apps hautes performances.
• Rollups + preuves ZK : agrégation et compression des transactions, puis règlement périodique sur Bitcoin pour l’héritage de sécurité.
• Rôle du token $HYPER : carburant de l’écosystème L2 (frais, incitations), avec prévente en cours et une feuille de route orientée dApps, paiements et DeFi.

Le projet met l’accent sur l’utilité (frais réseau, incitations au jalonnement/participation) et la traction développeurs, plutôt que sur des promesses d’APY irréalistes. Si la thèse se matérialise, acheter $HYPER vous donne ainsi accès à une “brique d’échelle” pour porter l’activité transactionnelle BTC là où les UX modernes l’attendent déjà.

Maxi Doge ($MAXI) : Le memecoin dégén… mais outillé (staking, concours, events)

Maxi Doge embrasse le narratif “degen culture” à fond et le met au service d’un jeton utile côté communauté. Pool de staking avec distribution quotidienne, concours gamifiés ($MAXI ROI hunters), et intégrations/événements partenaires (dont futures) font partie des utilités annoncées. tous les ingrédients de l’une des meilleures cryptos sous 1 € de 2025.

Répartition indicative : Marketing (40 %) pour la notoriété, Maxi Fund (25 %) pour booster l’exposition et la dynamique. Dév (15 %), Liquidité (15 %), Staking (5 %). Le tout sur Ethereum, pour profiter d’un écosystème outillé et d’une liquidité abondante.

$MAXI assume un ton “x1000 leverage energy”, mais le contrat est audité (SolidProof/Coinsult) et l’enrobage produit met l’accent sur de vraies mécaniques d’engagement.

En clair : un memecoin construit comme une marque de divertissement tokenisée, avec des moteurs d’activité mesurables (staking, compétitions, events).

Conclusion

Avec ses 5 dépôts, GSR ne lance pas seulement de nouveaux tickers : il installe des ponts entre finance traditionnelle et rails on-chain. Un ETF “trésoreries” pour capter la tendance bilancielle, des produits de rendement via staking pour répondre aux besoins income, et un Core3 BTC–ETH–SOL pour l’allocation cœur. Résultat : des briques standardisées, plug-and-play, qui parlent à la même salle des marchés que les ETF actions ou or.

Pour l’investisseur, l’opportunité est double : simplifier l’accès aux performances crypto et industrialiser la gestion du risque. Reste à choisir le bon mix : coeur (Core3), portage (staking), ou bêta “trésoreries”. Selon l’objectif, l’horizon et le degré de conviction sur le prochain cycle.