Dans les années qui viennent, la bataille autour de Bitcoin ne se jouera pas seulement sur les marchés… mais entre États. D’un côté, Donald Trump, fraîchement réélu, promet de transformer les États-Unis en “superpuissance du Bitcoin” et en capitale mondiale de la crypto, à coups de décrets, de réserve stratégique et de virage pro-minage.
De l’autre, la Chine, officiellement hostile aux cryptos, mais qui avance ses pions via le yuan numérique, ses réserves cachées et son contrôle industriel sur les terres rares et les puces.
Or, derrière les punchlines, une question froide : qui tiendra vraiment le manche sur Bitcoin dans dix ans ? Et, au milieu de cette nouvelle guerre froide financière, que valent des projets comme Bitcoin Hyper, qui promettent de redéfinir ce que l’on peut faire avec BTC ?
Bitcoin, nouvel étendard de la puissance américaine version Trump
Le nouveau mandat Trump s’ouvre avec un message clair : fini la “guerre contre la crypto”, place à l’ère de la “superpuissance Bitcoin”. À Miami, devant un parterre d’entrepreneurs, le président promet de faire des États-Unis la capitale mondiale de la crypto et de l’intelligence artificielle, en assumant une stratégie pro-BTC assumée.
Washington déroule déjà son plan :
- ordres exécutifs pour lever les blocages réglementaires et apaiser les régulateurs bancaires ;
- GENIUS Act, qui impose des réserves obligatoires et publiées aux émetteurs de stablecoins, pour rassurer Wall Street sans tuer l’innovation ;
- création d’une Réserve stratégique de Bitcoin, alimentée par les BTC saisis par l’État, avec l’ambition de faire de ces avoirs un actif stratégique au même titre que l’or.
Trump répète que le Bitcoin doit “soulager le dollar” tout en renforçant la souveraineté financière américaine. L’idée est simple : maîtriser une part significative de l’offre, attirer les entreprises crypto sur le sol américain et sécuriser du hashrate local via un minage national, plutôt que de laisser la Chine dicter sa loi.
Chine : interdiction officielle, stratégie officieuse
Vu de loin, on pourrait croire que la Chine a quitté la partie : interdiction du trading crypto et du minage dès 2021, répression des plateformes et soutien exclusif au yuan numérique. Officiellement, le message est clair : pas de Bitcoin libre, pas d’alternative non contrôlée par Pékin.
Mais la réalité est plus subtile. D’abord, la Chine a longtemps concentré jusqu’à 70 % du hashrate mondial, et une partie de cette puissance de calcul s’est simplement déplacée, parfois en restant liée à des capitaux chinois. Ensuite, le pays expérimente à grande échelle sa monnaie numérique de banque centrale, le yuan digital, testée dans de nombreuses villes et connectée à des scénarios de paiements transfrontaliers.
Surtout, malgré sa ligne anti-crypto publique, la Chine reste l’un des plus gros détenteurs étatiques de BTC au monde, avec un stock estimé à près de 200 000 bitcoins via des saisies et confiscations.
Vote crypto, réserves de BTC et nouvelle guerre froide monétaire
Pour Trump, le virage pro-Bitcoin n’est pas qu’une question de géopolitique, c’est aussi un calcul électoral. Les “électeurs crypto” ne sont plus une niche : ils voient dans les actifs numériques une promesse de mobilité sociale, d’indépendance financière et de rejet des banques traditionnelles.
En se présentant comme le candidat du Bitcoin, le président capte une énergie politique nouvelle… et se positionne en champion de l’innovation face à un modèle chinois jugé autoritaire.
Et sur le plan des chiffres, la bataille est déjà engagée :
- les États-Unis seraient désormais le premier détenteur public de BTC, avec environ 200 000 bitcoins ;
- la Chine suivrait de près, avec un stock comparable issu de saisies ;
- plusieurs pays envisagent de copier le modèle de réserve stratégique de Bitcoin, transformant BTC en “or numérique” officiel des États.
À cela s’ajoutent les jeux d’influence régionaux : Hong Kong qui rouvre la porte à certaines plateformes, l’Europe qui réfléchit à un euro numérique ancré sur des blockchains publiques, et des alliances stratégiques autour des minerais critiques pour l’IA et l’énergie.
Bitcoin Hyper ($HYPER) : le Layer 2 qui veut armer Bitcoin pour cette bataille

Au milieu de cette confrontation géopolitique, un autre memecoin tente de répondre à une question simple : à quoi sert une “superpuissance Bitcoin” si le réseau reste lent, cher et difficile à utiliser au quotidien ? C’est exactement le problème que Bitcoin Hyper veut régler. Le projet se présente comme un véritable Layer 2 pour Bitcoin, capable de débloquer des transactions rapides, peu coûteuses et programmables, tout en restant ancré sur la sécurité de la couche 1.
Techniquement, Bitcoin Hyper s’appuie sur la Solana Virtual Machine (SVM). Les utilisateurs envoient leurs BTC sur un pont canonique ; un programme de relais vérifie les preuves de transaction, puis émet des BTC “représentés” sur la couche 2. Acheter Bitcoin Hyper est donc un pari plus audacieux que jamais, mais surtout stratégique.
Or, sur cette L2, les transferts deviennent quasi instantanés, les frais chutent, et l’on peut enfin imaginer une vraie DeFi Bitcoin, des dApps, des paiements de masse ou même des memecoins natifs à grande échelle. Des preuves à connaissance nulle (ZK) garantissent l’intégrité des transactions, et l’état du Layer 2 est régulièrement ancré sur la chaîne principale de Bitcoin.






