Il semblerait que la course à l’intégration de bitcoin continue de gagner les esprits dans la finance traditionnelle et le monde des affaires. Après un vote négatif des actionnaires de Microsoft à l’intégration de bitcoin, constatons que les choses évoluent également du côté de Meta.
Les actionnaires de Meta, favorables à bitcoin ?
Le 10 janvier 2025, les actionnaires de Meta ont déposé une demande. S’intitulant « Bitcoin Treasury Assesment », au sein de laquelle on apprend que :
« Les actionnaires demandent à ce qu’une évaluation soit conduite pour déterminer si l’ajout de bitcoins à la trésorerie de Meta serait dans l’intérêt des actionnaires ».
Afin d’appuyer cette demande, le document en question atteste qu’au 30 septembre 2024, Meta disposait de plus de 256 milliards de dollars d’actifs, dont 72 milliards de dollars en cash (ainsi que des équivalents et autres securities tels que des bons du trésor). Ici, est appuyé la nécessité de dédier une partie, un pourcentage de ses avoirs dans des actifs qui peuvent s’apprécier plus fortement, bien qu’ils puissent être confrontés à une plus forte volatilité sur le court terme.
Ce qu’il convient toutefois de relever, c’est qu’une bonne partie des actionnaires de Meta sont des acteurs institutionnels tels que Vanguard ou Blackrock. Bien que certains d’entre eux aient lancé des ETF BTC spot, ce qui laisse espérer un accueil favorable, cela ne fut pas le cas du côté de Microsoft où la proposition d’ajouter du bitcoin à la trésorerie n’a reçu que 0,55 % de votes positifs.
Un acteur ayant déjà mis les pieds dans l’industrie
L’action de Meta étant le dixième actif le plus capitalisé de la planète, juste devant Tesla et TSMC, l’adoption de bitcoin à la trésorerie de l’entreprise, ne serait-ce qu’une faible proportion de 1 ou 2 % tel que le recommande BlackRock, serait une nouvelle très positive à l’égard de l’écosystème crypto.
Il conviendra de surveiller attentivement l’approche que mettra en œuvre l’entreprise à ce propos, bien plus que Microsoft, en raison de son passif. En effet, Meta (à l’époque, Facebook), a développé son projet de stablecoin, nommé Libra, qui a pris le nom de Diem par la suite.
Zuckerberg ayant pour objectif de proposer un actif et une infrastructure financière intégrée à Facebook, le projet n’a jamais vu le jour publiquement, cela résultant d’une manifestation très importante des pays à travers le globe, les régulateurs ayant fait pression pour réduire drastiquement les capacités du projet et les utilités initiales de Libra.
Ce combat de l’entreprise face à la terre entière fut trop important, empêchant Meta de sortir ce projet sur lequel les équipes travaillaient depuis plusieurs années. Dans ce contexte, l’entreprise disposant historiquement d’une certaine expérience en la matière, l’approche adoptée a des chances d’être fortement différente de celle qui fut menée pour Microsoft quelques semaines plus tôt.
Bitcoin, face à une toute nouvelle narrative
Suite à l’élection de Donald Trump pour un second mandat en tant que président des États-Unis, les spéculations interviennent à la fois sur bitcoin, mais également sur le reste du marché crypto. Il suffit de voir la manière dont explose le rythme des préventes et des levées de fonds, comme celle de Best Wallet, pour comprendre que l’industrie crypto retrouve de l’intérêt, à la fois de la part des particuliers et des institutionnels.
L’année 2025 a de fortes chances de suivre la dynamique de 2024, notamment à l’égard des institutionnels. Pour autant, la narrative qui émerge actuellement avec les différentes propositions des actionnaires des sept magnifiques, c’est l’intégration de bitcoin dans des trésoreries d’entreprises.
Son intégration dans ces géants du monde d’aujourd’hui donnerait une toute nouvelle dimension au roi des cryptomonnaies, d’ores et déjà sur la rampe de lancement avec les spéculations autour d’une réserve stratégique de bitcoin aux États-Unis.
Source : Publication sur le réseau X